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Du relais à l'informatique

Vous l'aurez facilement remarqué, ce réseau est très orienté technique et surtout signalisation. Il comporte plus de 50 itinéraires. Le BAL gère près de 40 signaux. Tout ceci en imitant le plus possible, le fonctionnement des vrais trains.

Nous avons longtemps été adeptes inconditionnels des relais pour leur simplicité de fonctionnement. Mais il est raisonnablement impensable d'obtenir toutes les fonctionnalités listées précédemment en utilisant des relais. Pour fixer les idées, dans les années 70, nous avions réalisé un prototype de PRS uniquement bâti autour de relais de récupération. Le résultat ci-dessous parle de lui-même :

  • 1 aiguille
  • 1 signal
  • 2 itinéraires
  • Bilan : 32 relais ont été nécessaires !

Puis apparut l'électronique qui a permis de diminuer sensiblement l'encombrement et les coûts. Le revers de la médaille est la nécessité de circuits imprimés parfois complexes qui rendaient hasardeux voire impossible toute modification d'installation ultérieure. Pour ces raisons, envisager désormais la réalisation de ces fonctions en utilisant exclusivement des composants électroniques semble vraiment peu raisonnable.

Fort heureusement, l'informatique s'est récemment invitée sur les réseaux. Pratiquement plus de relais, très peu d'électronique et surtout des fonctionnalités supplémentaires inespérées à l'origine.

La répartition des tâches
Dès la conception du réseau, nous avons réparti les tâches de la façon suivante :

L'informatique a en charge toute la partie logique (poste et BAL). En effet, un programme informatique permet de réaliser des fonctions simples ou complexes, uniquement avec du texte ! Cela offre les avantages suivants :

- peu coûteux (qui n'a pas un vieux PC chez lui ?)
- facile à tester
- évolutif
- possibilité de traitement par groupe

L'électronique est utilisée uniquement pour les fonctions suivantes :

- interfacer les différents modules
- gérer la commande des relais
- créer le signal DCC
Les relais sont employés de façon très limitée. Ils assurent la commutation et la séparation des circuits de puissance.
 
Le cas particulier du PicBasic
 

Le PicBasic est un cas particulier. Bien qu'il s'agisse d'un composant électronique, il doit être classé dans la famille "informatique".

En effet, il s'agit d'un composant programmable par l'utilisateur. Dans ce réseau, le PicBasic a été très souvent mis à contribution. Il remplace à lui seul une quantité impressionnnante de composants électroniques.

Par exemple, nous avons vu précédemment que les courbes de vitesse sont créées par les pupitres. En fait, cette tâche est confiée au PicBasic de chaque pupitre.

Il a fallu un certain nombre de versions de programmations avant d'obtenir le résulat escompté. Une fois encore, le PicBasic a montré toute la souplesse des composants programmables.